Mahabalipuram

Mahabalipuram

Temples du Rivage face au golfe du Bengale. Ce sont les 1ers exemples de temples construits pierre à pierre au Tamil Nadu sous le règne de Narasimhavarmam II (690-715) dernier des grands de la Dynastie des Pallaviens régnante du 3e au 9e siècle. Le plus grand est consacré à Shiva, l’autre à Vishnou. Le tsunami de 2004 a permis de mettre à jour 2 nouveaux sites archéologiques actuellement en fouilles.

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Site des 5 rathas (temples monolithes d’époque Pallava excavés dans le rocher) du Sud à Mahabalipuram. Les Pallava connaîtront leur apogée entre le 6e et le 8e siècle. 1 ratha par fils (il y en avait 5) de Pandu (héros de l’épopée Mahabharata*) sous le règne de Narasimhavarmam 1er (630-668). À gauche, le Ratha de Nakula-Sahadeva, sanctuaire dédié à Indra et présentant une forme rare. Très inachevé, il présente un plan original absidial avec un porche soutenu par des colonnes de style mamalla. Mahabalipuram = Mamallapuram = ville de Mamalla (surnom de Narasimhavarmam 1er). * Le Mahabharata est Le livre sacré en Inde, épopée sanskrite d'une grandeur (environ 90000 vers!!) et d'une complexité extraordinaire, on dit d'ailleurs que Ganesh l'a écrit avec la défense qu'il s'est arraché! Ce texte nous relate la Grande épopée de Bharata l'ancêtre dans laquelle il nous conte la grande bataille entre deux branches d'une même famille: les Pandavas et les Kauravas, bataille qui ébranlera le monde des hommes et aussi celui des dieux!

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Le Ratha de Dharmaraja : base carrée surmontée par une succession d’étages dessinant une forme pyramidale.

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Site des Rathas du Sud. De gauche à droite : le Ratha de Nakula-Sahadeva, l’éléphant de pierre, (le Ratha Draupadi, le ratha d’Arjuna invisibles ici) le Ratha de Bhima et le Ratha de Dharmaraja . Au centre de la photo : le Ratha de Bhima représentant une hutte typique de Todas avec une architecture de voûte en berceau (tribu des monts Nilgiri) et par la forme et la décoration de son entrée latérale, la porte d’un sanctuaire rupestre. D’élégantes colonnes reposant sur des lions ouvrent les côtés. Transposition libre de l'organisation d'une salle de réunion bouddhique, dédié à Vishnou

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Ratha de Dharmaraja à base carrée surmontée par une succession d’étages dessinant une forme pyramidale. Des petites indiennes y font une sortie scolaire.

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Des petites indiennes font une sortie scolaire sur le site des 5 rathas du Sud et s’amusent beaucoup à l’arrière du ratha d’Arjuna. Attention, le gardien veille… Nandi, le taureau, monture vénérée de Shiva aussi.

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Ratha d’Arjuna : côté sud avec Shiva (niche centrale) appuyé sur sa monture, le taureau Nandi. Les 4 autres niches abritent des divinités.

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Séance photos… devant le bel éléphant de pierre et le Ratha D’Arjuna.

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Ratha de Bhima représentant une hutte typique de Todas avec une architecture de voûte en berceau (tribu des monts Nilgiri) et par la forme et la décoration de son entrée latérale, la porte d’un sanctuaire rupestre. D’élégantes colonnes reposant sur des lions ouvrent les côtés. Transposition libre de l'organisation d'une salle de réunion bouddhique, dédié à Vishnou

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Ratha Draupadi Durga « l’inaccessible » (forme de Parvati –épouse de Shiva-sous son aspect terrible) est entourée de fidèles, sur ce relief à l'intérieur du sanctuaire. À gauche, l’un d’entre eux se prépare à se couper la tête avec un sabre pour en faire l’offrande à la déesse.

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Les temples du rivage sont les 1ers exemples de sanctuaires construits pierre à pierre au Tamil Nadu. Ils présentent un plan similaire avec une base carrée enserrant la salle, surmontée d’un shikara pyramidal (tour) orné pour le temple du fond de la traditionnelle décoration de pavillons miniatures. Il grand est dédié à Shiva, le plus petit à Vishnou. Ils font partie d’un ensemble de 7 temples s’étendant sur 10 km de rivage.

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Au fond, le temple principal doté de sa propre enceinte déterminant un étroit passage à la manière d’un déambulatoire. En 1er plan, le temple secondaire. Les temples sont cernés d'un petit mur portant des rangées de taureaux à bosse couchés. Les ruines sur la plage témoignent de l'importance du complexe dans le passé. Le gouvernement d'Indira Gandhi fit placer des blocs de rochers et une haie entre le temple et le rivage afin de protéger ce dernier de l'érosion et par miracle aussi du Tsunami de 2004. Cependant cette vague qui a déplacé de grande quantité de sable sera peut-être à l'origine de futures découvertes concernant le site.

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Temples du rivage

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Shikara pyramidal (tour) orné pour le plus grand temple du rivage de la traditionnelle décoration de pavillons miniatures. Durant des siècles, les temples furent abandonnés au sable, à l’érosion et au fracas des vagues : d’autres édifices similaires auraient d’ailleurs été engloutis par les flots.

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Déambulations autour d’un des temples du rivage. Une statue préservée du travail du temps dévoile un relief de Shiva. La femme indienne au 1er plan porte le sari traditionnel tout comme des millions de femmes indiennes dont l'origine remonterait vers 100 av. J.-C.. C'est une des rares habitudes vestimentaires à avoir été conservée par le temps. Le sari est une large bande de tissu d'environ 1 m 20 de large sur 5 à 6 m de long. Sa technique de drapé varie selon les régions, les castes, les activités, les religions, etc. Le sari se porte sur un jupon et un corsage serré laissant le ventre nu. Il est fait d'une pièce, et il n'est habituellement porté que par les femmes mariées car c'est l'un des 6 signes du mariage en Inde.

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Temples de la colline à Mahabalipuram : L’ascèse d’Arjuna. Chef d’œuvre de l’art indien du Haut Moyen Âge, ce relief de 27 m de long sur 9 m de haut se trouve au flanc d’une éminence que couronnait un palais royal. Son sujet est l’ascèse d’Arjuna. Il s’agit d’un des 5 frères Pandavas (fils de Pandu – héro du Mahabharata), le plus valeureux d’entre eux, qui pour reconquérir leur royaume perdu, se mit à la recherche d’une arme miraculeuse qui lui permettrait de vaincre ses ennemis, les kaurava. Il se rendit donc pour ça dans les Himalayas où il se mit à pratiquer une longue ascèse, se tenant sur une jambe, bras levés au dessus de la tête. Sur ce relief, il est félicité de son exploit par les hommes mais aussi par les bêtes et autres créatures célestes. Shiva, à sa gauche, lui fait don de Pashupata : l’arme miraculeuse. Cet Ascèse d’Arjuna est parfois appelée « descente du Gange ».

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La Pancha Pandava mandapa La mandapa est une salle hypostyle formant un vestibule ou une dépendance dans les temples. Ce pavillon, attribué par la tradition aux (frères Pandava, héros du Mahabharata, est resté inachevé ; On peut y voir néanmoins les piliers ornés de lions.

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L’Ascèse d’Arjuna (sa “penitence) ou la descente du gange La composition s'organise autour de cette fissure, évoquant un fleuve, effet renforcé par l'eau s'écoulant d'un réservoir situé au sommet du bas-relief. Elle peut être une représentation de deux mythes. L'un raconte que le roi Bhagiratha fit couler le Gange depuis les cieux pour purifier les âmes de ses ancêtres. Mais le fleuve en descendant sur Terre risquait de tout détruire. Le roi fit donc pénitence pour obtenir l'aide de Siva. Ce dernier disciplina le Gange en le faisant passer au travers de sa chevelure, ainsi l'eau s'écoulât-elle doucement. Ce miracle attira de nombreuses créatures. L'autre mythe, dans le Mahabarata, raconte qu'Arjuna, un des cinq Pandava, rentra dans une profonde ascèse afin d'obtenir de Siva, son arme Pashupata. Depuis 1984, le site de Mahabalipuram est inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO. A droite de la photo démarre un défilé d’éléphants, formant ici une composition assez magistrale. C’est une des parties les plus séduisantes de l’ensemble où l’on retrouve porté à l’excellence, les qualités propres à l’art indien témoignant d’un goût prononcé pour la nature observée dans ses moindres détails : oreilles découpées des pachydermes, plis de leur ventre, scènes de sommeil et de jeux des éléphanteaux… devant les défenses de l’adulte : un chat en position de yogi pour la plus grande joie des souris et des rats qui dansent autour de lui.

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L’Ascèse d’Arjuna (sa “penitence) ou la descente du gange A gauche d’Arjuna, shiva tend l’une de ses 4 mains dans le geste du don : il accorde enfin l’arme miraculeuse Pashupata à l’ascète. La composition s'organise autour de cette fissure, évoquant un fleuve, effet renforcé par l'eau s'écoulant d'un réservoir situé au sommet du bas-relief. Elle peut être une représentation de deux mythes. L'un raconte que le roi Bhagiratha fit couler le Gange depuis les cieux pour purifier les âmes de ses ancêtres. Mais le fleuve en descendant sur Terre risquait de tout détruire. Le roi fit donc pénitence pour obtenir l'aide de Siva. Ce dernier disciplina le Gange en le faisant passer au travers de sa chevelure, ainsi l'eau s'écoulât-elle doucement. Ce miracle attira de nombreuses créatures. L'autre mythe, dans le Mahabarata, raconte qu'Arjuna, un des cinq Pandava, rentra dans une profonde ascèse afin d'obtenir de Siva, son arme Pashupata. Depuis 1984, le site de Mahabalipuram est inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO. A droite de la photo démarre un défilé d’éléphants, formant ici une composition assez magistrale. C’est une des parties les plus séduisantes de l’ensemble où l’on retrouve porté à l’excellence, les qualités propres à l’art indien témoignant d’un goût prononcé pour la nature observée dans ses moindres détails : oreilles découpées des pachydermes, plis de leur ventre, scènes de sommeil et de jeux des éléphanteaux… devant les défenses de l’adulte : un chat en position de yogi pour la plus grande joie des souris et des rats qui dansent autour de lui.

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La boule de beurre de Krishna : gigantesque bloc de granit dont le nom fait référence à la gourmandise du dieu, qui enfant, chapardait le beurre gardé par sa mère avec l’aide de ses amis bergers.

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Grotte de Trimurti dédiée à la trinité hindoue : Brahmâ, Shiva et Vishnou. Shiva reste le dieu prioritaire malgré cette triple forme. Des statues divines apparaissent au fond de niches gardées par 2 splendides dvarapalas (gardiens de portes des temples hindous et bouddhiques) : demi –dieux représentés armés de lances et de massues.

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Détail d’un pilier de la grotte de Trimurti dédiée à la trinité hindoue : Brahmâ, Shiva et Vishnou. Shiva reste le dieu prioritaire malgré cette triple forme.

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Grotte de Varaha du nom de la représentation d’un des nombreux avatars de Vishnou : le sanglier. Sur la paroi de gauche du mandapa (salle), le mythe de Varaha est traité d’une manière originale, représentative du style des Pallavas. Le puissant animal se fait protecteur et tient la déesse reposée sur un bras. La légende, elle, raconte que Vishnou sous sa forme de Varaha (sanglier) plongea au fond des eaux primordiales pour sauver la Déesse Terre (Bhudevi), ravie par un démon. Sur la paroi du fond de la grotte de Varaha, une remarquable Gajalakshmi, déesse lakshmi, est baignée par 2 éléphants qui puisent de l’eau dans des jarres tenues par 2 servantes, tandis qu’apparaît à droite la redoutable Durga en compagnie de son lion, du taureau de Shiva et des gana (serviteurs de shiva)

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Grotte de Varaha : ici, Vamana, autre avatar de Vishnou terrasse le roi-démon Bali